samedi 12 juin 2010
Chronique BD: La rue des autres
Avec la Pastèque on se trompe rarement si on est amateur de roman graphique et d’histoire de vie. Violaine Leroy raconte l’histoire d’un quartier en même temps que l’histoire de son héroïne et d’un clochard. Le scénario me laissait sur mon appétit au début, mais vers le tiers de l’album on embarque bien et la conclusion est tout simplement sublime. Visuellement, la bédéiste maîtrise bien son art. Son trait est simple, mais juste et ses décors, surtout les scènes de ville à l’extérieur, sont un peu plus réalistes et enveloppe l’ensemble pour plus de crédibilité. Plusieurs teintes de bleu viennent appuyer son noir et blanc et elle utilise des cercles de couleur différentes pour accentuer des objets ou des émotions. Cette subtilité donne un design plus pop sans toutefois être criard. On ne sent pas le travail graphique, mais on constate l’habileté d’une graphiste. Bref, une jolie histoire pour passer du bon temps dans un hamac.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Eh bien, eh bien ... tu m'as fait chercher, Arsenul. Première fois que j'entends parler de cette oeuvre. À croire qu'elle est un peu passée inaperçue parmi les nombreux titres de la Pastèque. Je suis allée m'informer, juste pour voir si tu ne l'avais pas rêvée cette BD ;-). Elle est parue en 2008, Violaine Leroy est une Française qui en est à sa première BD, tu vois comme j'ai besoin de situer.
RépondreSupprimerÀ la lueur de ton avis, et de ce que j'ai lu, je crois qu'elle devrait me plaire. J'ai découvert la critique d'un journaliste qui disait qu'à la première lecture, il lui aurait donné 7 mais à la deuxième, il lui donne 8.5. Ça me semble corroborer ton opinion, comme si toute l'histoire se justifiait au dénouement. En tout cas, aussitôt que l'occasion se présente, je la lis, j'adore l'idée du bleu. C'est relaxant.
Tu m'en apprends chère Venise. Habitué à ce qu'en Gaspésie nous ne recevions que les nouveautés, je croyais que c'en était une. Deux ans ce n'est pas si vieux! Mais effectivement le bleu est très relaxant. On y découvre que chaque être à une histoire propre à lui qui mérite d'être peut-être pas toujours écoutée, mais au moins respectée.
RépondreSupprimerEffectivement, ça semble être un récit à lire en relaxant, cet été. Un autre à mettre sur ma pile de plus de 1000 BD non-lues... et non critiquées!!!
RépondreSupprimerune de plus ou une de moins... Les vacances arrivent!
RépondreSupprimerJ'adore ta philosophie!!!
RépondreSupprimerTous mes bons voeux pour l'accouchement imminent!