vendredi 4 juin 2010
Chronique BD: La fille invisible
J'avoue qu'au début du livre je trouvais l'intention pédagogique trop présente. Avec l'autocollant de l'hôpital Ste-Justine et la mention de collaboration d'un docteur... Ça sent le livre d'école! Une jeune journaliste va voir un médecin spécialiste en troubles de la conduite alimentaires afin de faire une entrevue sur l'anorexie, on voit venir le sujet assez facilement.
Puis finalement, on se laisse embarquer, l'histoire en trame de fond enveloppe assez bien le sujet pour rendre la BD appréciable. On se retrouve dans une bluette comparable à ce qu'on voit habituellement en BD avec un outil de sensibilisation à la clé.
Ce qui fait surtout la force de ce bouquin c'est le travail admirable de Julie Rocheleau. Des personnages aux bouilles craquantes, des ambiances révélatrices et une touche de design graphique dans l'éclairage et la mise en texte qui valent le détour. Bref un bon moment de lecture purement québécois mais avant tout un livre que devrait avoir toutes les polyvalentes du Québec.
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Je suis d'accord, oui, c'est un livre à tenir dans les poly. C'est difficile de faire du "message" et que ça ne paraisse pas un peu, mais si tu as embarqué malgré tout, c'est que c'est bon !
RépondreSupprimerVoilà une bonne remarque qui saisit bien ce que j'en pense, un message non seulement digeste, mais bon.
RépondreSupprimerJ'ai entraperçu cet album en librairie, mais je n'avais pas saisi qu'il s'agissait a) d'une BD québécoise (quelle maison d'éditions?), b) d'une BD didactique et c) sur le thème de l'anorexie. Tant mieux si le ton ne nuit pas au plaisir ni au message, car cette problématique mérite fortement d'être abordée. J'aime beaucoup la subtile allusion, sur la couverture, avec la ceinture graduée: c'est un beau clin d'oeil!
RépondreSupprimerLa maison d'éditions c'est Glénat Québec. Moi je l'ai acheté pour ma classe et les élèves, les filles évidemment en raffolent!
RépondreSupprimerOui, c'est pédagogique, mais j'ai trouvé aussi que l'aspect émotion était très bien retranscrit. Ca compense largement, pour moi.
RépondreSupprimerC'est une excellente BD, je la recommande en conférence aux profs, surtout au secondaire. Comme tu le dis, l'émotion est souvent palpable.
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