samedi 20 février 2010

Chronique BD: shutter Island

J’ai dû attendre mon tour longtemps dans le club de BD avant de lire Shutter Island. Bien heureux de l’avoir lu avant d’avoir vu le duo Scorcese/Di Caprio à l’œuvre. Quel scénario béton! Il faut dire que la collection de BD Rivages/Casterman/noir n’est pas en reste. Le principe est d’adapter en BD des romans noirs qui ont connu grands succès. Lorsque deux enquêteurs doivent retrouver une disparue sur une petite île où se trouve un asile de dangereux criminels, la table est mise ! Le dessin réaliste de Christian De Metter et surtout sa palette de couleur donne le ton à cette histoire tout à fait tordue. Son noir, ses bruns et toutes ses teintes de gris alourdissent l’ambiance et transmettent bien l’enfer qui se déroule en cet endroit où nul ne voudrait aller.La scène à peine éclairée qui se déroule à l’intérieur de l’asile en pleine panne de courant fait monter le stress du lecteur comme jamais. Évidemment, tout réside dans le dénouement final, n’est-ce pas là l’apanage d’un bon policier ?

jeudi 11 février 2010

Chronique BD: Les aigles de rome

Avis aux amateurs, Marini nous ressert sa recette gagnante : gros seins, scènes de baises, épées, bien du sang et des insultes baveuses parsemées entre des personnages dichotomiques à souhaits. On ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre la série Rome sauf qu’ici l’intrigue est convenue. On y retrouve des guerres de pouvoir, du trafic d’influence mais surtout un dessin bien maîtrisé. Si l’auteur réussit à boucler le tout en 5 albums comme il l’a annoncé, nous pourrions avoir une série du même niveau que Rapaces et cette fois avec un seul auteur au dessin et au scénario. Malgré mes réticences, c’est un moment de lecture agréable, il faut simplement aimer le genre.

dimanche 7 février 2010

Chronique BD: Les saint des seins

J’ai connu la série le Poulpe par l’entremise de Leif Tande et son jouissif Palet dégueulasse. J’ai ensuite eu l’œil ouvert sur cette série ma foi, fort intéressante. J’ai lu dernièrement, le saint des seins trouvé au Marché du livre sur la rue Mont-Royal. Il est question du Poulpe, un enquêteur un peu hors norme (ça devient presque la norme, tellement les enquêteurs sont étranges dans la littérature policière, une chance qu’il y a Maigret !) qui se questionne sur la mort d’une prostituée. L’enquête nous amène dans les bas fonds du commerce du sexe, ce qui laisse à Alain Carrigue quelques scènes de nudités à dessiner. Son dessin, influencé par Tardi, a des touches oniriques qui nous montrent l’esprit tordu ou déchiré du Poulpe. Côté scénario, c’est correct, on y croise deux histoires lorsque le héros cherche une ancienne copine retrouvée sur une photo dans un sex-shop. Les deux pistes n’aboutissent pas vraiment. Mais dans l’ensemble des Poulpe, celui mérite tout de même sa place.

Chronique Roman: L'énigme du retour

Je dois vous dire que j’ai commencé à lire l’énigme du retour dans le temps des fêtes, je ne veux pas être accusé de me faire du capital sur le drame haïtien ! Seul bémol de ce livre, je l’ai lu trop vite. Je crois que pour bien digérer ou plutôt apprécier une telle poésie, il faut étaler son admiration sur un bon 6 mois. Une demie année nous laisserait le temps de s’imprégner, puisqu’il s’agit d’impressions, des odeurs, des bruits, des émotions, des lieux et des gens qui habitent le roman de Dany Laferière, bref, d’Haïti comme le voit l’auteur. À chaque 3 ou 4 pages, je suis tombé sur un paragraphe, court, tel un haïku hors norme, que j’aurai voulu voir sur un t-shirt ou une carte postale. Des mots tellement beaux, tellement parlants, c’est à nous rendre muet ou bien au contraire, nous donner le goût de les raconter mille fois. Ma libraire, Chantal, me disait qu’il aurait été préférable de commencer par l’Odeur du café ou son célèbre Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer? pour apprivoiser le style de cet auteur québécois dorénavant reconnu à sa juste valeur. J'ai lu celui-ci, coupable de n'avoir jamais ouvert un livre de ce sympathique écrivain.

dimanche 31 janvier 2010

chroquis


Je travaille actuellement sur un projet plus personnel, je m'amuse à chercher des personnages. J'ai besoin de deux vieux pêcheurs.

mardi 26 janvier 2010

Chronique BD: Jolies ténèbres

Jolies ténèbre est une histoire écrite par Fabien Vehlmann et Marie Pommepuy. Les zones inexpliquées ou inexplicables sont nombreuses, mais on se laisse malgré tout bercer par cette histoire digne d’un Philémon. Lorsqu’on a affaire à une commune de petits êtres vivant dans le cadavre d’une jeune fille perdue en forêt comme prémisse... On peut se permette de faire mourir quelques personnages en cours de route! Malgré que leurs personnages soient attachants et bien campés, les auteurs n'hésitent pas à en faire dévorer un, tuer l'autre ou en enterrer une vivante. Jalousie et jeux de pouvoir mènent ce petit bal étrange. Le duo Kerascoët dessine des personnages attanchants, tendres, voire même mignons ce qui amplifie l'effet de surprise lorsqu'on voit une jolie petite poupée se nourrir de vers blancs sortant de l'oreille d'une fillette morte. Un joli conte en fait, simplement, joyeusement macabre.

lundi 25 janvier 2010

Plogue régionnale!


Orbie, illustratrice gaspésienne de grand talent participe à l'évènement les 24 heures de la BD d'Angoulème. Tout un défi, dessiner 24 pages en 24 heures, le thème sera dévoilé à 9h00, mardi matin.
Vous pouvez suivre l'évolution sur

Il y a évidemment, une foule de talents à découvrir http://www.24hdelabandedessinee.com/public/index.php

Chronique BD: LOU!


Étonnant de trouver une série jeunesse de filles sur mon site après avoir chroniqué Millénaire... Un peu d'ouverture bon sang! Lou! est une série magnifique. Julien Neel, tout comme son collègue Nob qui fait Mamette, a pris le pari de faire de la BD jeunesse, intelligente, drôle, sans être vulgaire ou gratuit, mais surtout tendre. Une tendresse se dégage de cette «maintenant»adolescente qui vit sa vie du mieux qu'elle peut malgré les situations. Servie par un dessin parfait dans ce style, Neel y met des références de vie quotidienne, mais surtout une intrigue qui donne hâte au prochain. Laser ninja est le nom du bébé à venir, en attendant qu'il naisse et qu'on lui donne un vrai nom...