Il est rare pour moi de lire de la BD jeunesse, je n’y vois pas l’intérêt. Je le fais pour le travail, il y a des emplois pires que d’autres… ou pour mes enfants. Les miens ont évidemment vu les Schtroumpfs 3D cet été, ils sont fans de la BD depuis longtemps et les 100 quelques schtroumpfs qui me restent de ma collection de jeunesse les amusent beaucoup. Quand ce nouveau tome des petits êtres bleus est sorti, Emmanuel 7 ans le voulait et ce avec son argent de poche. Je leur fait la lecture le soir, voici ce que je pense :
Tout d’abord j’ai cru au coup de marketing et je suis parti frileux. Mais d’un autre côté, je suis de ceux qui croient que Hergé fut égoïste d’apporter Tintin dans sa tombe, donc je suis favorable au Studio Peyo.
L’univers des Schtroumpfs semble être une série qui se penche sur certains éléments qui peuplent le dit univers. Succès cinématographique enligne, Gargamel fut donc le premier. C’est le préféré de mes garçons. Il s’agit donc d’un recueil de plusieurs petites histoires de Gargamel. On y voit son cousin, ses neveux et d’autres histoires entourant ce sorcier au caractère horrible.
Les histoires sont sympathiques. J’ai toujours considéré qu’il n’y a que peu d’albums des Schtroumpfs que j’aime, ils sont dans les 12 premiers en fait. Culliford, le fils du grand Peyo s’en tire bien avec les histoires plus courtes. Garray au dessin est vraiment épatant. Ses deux ans près du grand maître sur Benoit Brisefer on été très formatrice, son dessin est solide, les expressions sont bien rendues. Je ne peux lui reprocher que d’avoir dessiner les petits neveux du Gargamel chauves…
Finalement, mes enfants ont plus aimé que moi, mais bon, ne sont-ils pas à 4 et 7 ans, le bas du public cible de cette BD. Grand bien leur fasse, ils lisent !
Voyez d’autres suggestions de BD chez Mango et ses amis blogeurs.
mardi 27 septembre 2011
dimanche 25 septembre 2011
Chronique BD: Gi Joe
Lorsque j’étais jeune, vers 13 ans, j’allais avec ma mère lorsque l’occasion se présentait au kiosque à journaux du village voisin. Il était le seul de la région à tenir des comicbooks. Je les lisais en français. Mon frère achetait Hulk ou Spiderman et moi j’étais fidèle à Gi Joe. Ne comparez pas avec le film qui est un pur navet ou avec le dessin animé qui suivait la série, âme en moins. Comme d’habitude, le livre est meilleur! Secrètement, je me passionnais pour l’histoire d’un seul personnage, Snake-eye. Un ninja vêtu de noir qui était muet suite à un accident d’hélicoptère. Son maître avait été assassiné, son frère avait rejoint les forces ennemies du commandant Cobra et sa liaison amoureuse avec le sergent Scarlett était des plus mystérieuse. Larry Hama le grand créateur de cette série menait plusieurs intrigues de front. Certaines plus militaires m’ennuyaient au plus haut point. Au numéro 46, nous étions dans l’apogée, près du dénouement de l’histoire de Snake-eye. Je me suis rendu au kiosque, plusieurs fois sans jamais pouvoir acheter le 47. Les éditions Hachette, à l’époque vivaient des difficultés et avaient cessé de traduire donc de publier quelques séries dont la mienne. Le marchand de journaux, aimable et compatissant m’avait même fait venir le numéro 71 en anglais puisque mes voisins américains étaient rendus là. Triste consolation.
Depuis quelques mois, un de mes amis de mon club BD lis beaucoup de BD en anglais, on sauve 50% en achetant dans la langue originale et on peut lire plus tôt d’excellents albums ! Je me suis initié et j’ai aimé.
J’ai fait mes recherches sur le net et à l’Imaginaire, la Mecque de la BD au Québec, j’ai trouvé les intégrales en anglais. J’ai donc commandé le tome 5 et le tome 6 qui comprend les épisodes 41 à 60. Je les relis tranquillement, un à un, doucement, 25 ans après avoir perdu le fil de ma série. Les dessins ont perdu de leur charme et les autres intrigues m’emmerdent royalement, mais Snake-Eye, Storm-Shadow et leur vengeance familiale me tient encore en haleine. Que Loisel nous fasse patienter 7 ans entre deux albums de la Quête, je m’en fous, j’ai la couène dure maintenant !
Depuis quelques mois, un de mes amis de mon club BD lis beaucoup de BD en anglais, on sauve 50% en achetant dans la langue originale et on peut lire plus tôt d’excellents albums ! Je me suis initié et j’ai aimé.
J’ai fait mes recherches sur le net et à l’Imaginaire, la Mecque de la BD au Québec, j’ai trouvé les intégrales en anglais. J’ai donc commandé le tome 5 et le tome 6 qui comprend les épisodes 41 à 60. Je les relis tranquillement, un à un, doucement, 25 ans après avoir perdu le fil de ma série. Les dessins ont perdu de leur charme et les autres intrigues m’emmerdent royalement, mais Snake-Eye, Storm-Shadow et leur vengeance familiale me tient encore en haleine. Que Loisel nous fasse patienter 7 ans entre deux albums de la Quête, je m’en fous, j’ai la couène dure maintenant !
mercredi 21 septembre 2011
Chronique BD du mercredi : Bloodlight
Je ne suis pas du tout un fan de Twilight, je suis un garçon ! De plus, je n’aime pas ceux qui surfent mercantillement sur une vague populaire. Finalement, les pastiches d’un univers déjà existant, c’est un peu surfait. Si vous êtes totalement en désaccord avec moi, vous adorerez Bloodlight.
Il faut préciser que je suis responsable des achats à l’école où j’enseigne. Je dois tenir compte de tous les goûts, dans ce cas-ci, celui des jeunes fillettes, bien qu’après lecture j’opterais plus pour les adolescentes. Je vais dîner rapide et je m’apporte un livre, je prends le premier de la pile en me disant que pour mieux conseiller il faut connaître.
J’ai rit, à un point tel que la serveuse a pris en note la référence du livre ! Bloodlight suit exactement le même scénario que le film, (que je me suis tapé avec mes élèves, prévisible convenu et ennuyant) sauf que dans la BD, on y met des blagues à profusion. Cette ironie face au phénomène, les petits clins d’œil qui souligne les invraissemblances du film, c’est délectable. Ajoutons à l’ensemble des jeux de mots intéressants et c’est gagné.
Ce qui m’a le plus surpris c’est que le dessin de Esras et les couleurs de Gwen sont magnifique. Pour ce genre de produit, habituellement vite fait, on peut engager des gribouilleurs. Non, ici des personnages bien campés avec du style, une mise en page dynamique qui sert à l’action et des couleurs parfaites. Les ciels, les scènes de nuits et la peau des « visages-très-pâles » sont à point.
A mon grand étonnement, une très belle surprise un moment de lecture agréable. Ai-je parti de trop loin ?
Pour d’autres suggestions, le mercredi, c’est chez Mango, le reste de la semaine, revenez ici, vous êtes les bienvenu !
Il faut préciser que je suis responsable des achats à l’école où j’enseigne. Je dois tenir compte de tous les goûts, dans ce cas-ci, celui des jeunes fillettes, bien qu’après lecture j’opterais plus pour les adolescentes. Je vais dîner rapide et je m’apporte un livre, je prends le premier de la pile en me disant que pour mieux conseiller il faut connaître.
J’ai rit, à un point tel que la serveuse a pris en note la référence du livre ! Bloodlight suit exactement le même scénario que le film, (que je me suis tapé avec mes élèves, prévisible convenu et ennuyant) sauf que dans la BD, on y met des blagues à profusion. Cette ironie face au phénomène, les petits clins d’œil qui souligne les invraissemblances du film, c’est délectable. Ajoutons à l’ensemble des jeux de mots intéressants et c’est gagné.
Ce qui m’a le plus surpris c’est que le dessin de Esras et les couleurs de Gwen sont magnifique. Pour ce genre de produit, habituellement vite fait, on peut engager des gribouilleurs. Non, ici des personnages bien campés avec du style, une mise en page dynamique qui sert à l’action et des couleurs parfaites. Les ciels, les scènes de nuits et la peau des « visages-très-pâles » sont à point.
A mon grand étonnement, une très belle surprise un moment de lecture agréable. Ai-je parti de trop loin ?
Pour d’autres suggestions, le mercredi, c’est chez Mango, le reste de la semaine, revenez ici, vous êtes les bienvenu !
mercredi 14 septembre 2011
Chronique BD du mercredi: Alter Ego, Darius
Il est de plus en plus courant d'éditer sur une période plus courte une série dessinée par plusieurs illustrateurs. Alter ego offre un principe que les bibliothécaires aimeront: les 6 tomes se complètent sans se lire dans l'ordre. L'histoire globale comprend plus ou moins 4 personnages principaux et chaque tome creuse d'avantage un pan de leur rôle on un événement particulier du récit.
Une agence secrète recrute des anges gardiens. L'objetcif de chque employé est simple, il doit surveiller son protéger sans jamais révéler qu'il s'agit d'une mission. Notre héros, Darius, un ancien policier devenu ange-gardien est voisin de palier avec Bram, une petite racaille qui se met constament les pieds dans les plats. Cet agence cache quelque chose, une découverte scientifique qui concerne les relations humaines. L'intrigue est bien présente et soutenue. Par contre, le type de série oblige, il y a des trous dans l'histoire. Ces manques se comblent dans les autres tomes, on peut même choisir le tome en fonction de la partie de l'intrigue qui nous intéresse. Mais en lisant un seul, c'est un peu incomplet. Ajoutons à ce détail quelques raccourcis scénaristiques cahoteux, on peut être laissé sur notre faim.
Les personnages, dessinés par Efa sont honnête et ne comporte aucune maladresse dans les émotions. Le héros porte uen barbe deux teintes et le noir ressemble souvent à des taches de cambouis au visage. Les décors, hyper réalistes sont fait par Luca Erbetta. Tout est cohérent, bien détaillé et crédible. L'ensemble de la série est sous la direction d'un seul homme, Mathieu Reynès, il assure, j'imagine ou j'espère, une fluidité entre les tomes.
Un bon moment de lecture qui m'incite à lire au moins un autre tome, je choisiria d'ailleurs Camille puisque je suis resté sur ma faim quant à cette jeune demoiselle.
Pour d'autres suggestions de BD: Visiter les blogueurs du mercredi sur le blog de Mango.
Une agence secrète recrute des anges gardiens. L'objetcif de chque employé est simple, il doit surveiller son protéger sans jamais révéler qu'il s'agit d'une mission. Notre héros, Darius, un ancien policier devenu ange-gardien est voisin de palier avec Bram, une petite racaille qui se met constament les pieds dans les plats. Cet agence cache quelque chose, une découverte scientifique qui concerne les relations humaines. L'intrigue est bien présente et soutenue. Par contre, le type de série oblige, il y a des trous dans l'histoire. Ces manques se comblent dans les autres tomes, on peut même choisir le tome en fonction de la partie de l'intrigue qui nous intéresse. Mais en lisant un seul, c'est un peu incomplet. Ajoutons à ce détail quelques raccourcis scénaristiques cahoteux, on peut être laissé sur notre faim.
Les personnages, dessinés par Efa sont honnête et ne comporte aucune maladresse dans les émotions. Le héros porte uen barbe deux teintes et le noir ressemble souvent à des taches de cambouis au visage. Les décors, hyper réalistes sont fait par Luca Erbetta. Tout est cohérent, bien détaillé et crédible. L'ensemble de la série est sous la direction d'un seul homme, Mathieu Reynès, il assure, j'imagine ou j'espère, une fluidité entre les tomes.
Un bon moment de lecture qui m'incite à lire au moins un autre tome, je choisiria d'ailleurs Camille puisque je suis resté sur ma faim quant à cette jeune demoiselle.
Pour d'autres suggestions de BD: Visiter les blogueurs du mercredi sur le blog de Mango.
vendredi 9 septembre 2011
Chronique Bd : Gil Jourdain
Lorsque je lis une ancienne bande dessinée, je le fais surtout par nostalgie. Je cherche à revivre d'anciens souvenirs littéraires. Il m'est rare d'apprécier une BD publiée il y a plus de 50 ans sans être accroché ou agacé par son côté non pas vieillot, mais dépassée.
Gil Jourdain est l'exception à la règle. Je n'en avait jamais lu et j'ai adoré. Mes copains du club BD me la conseillaient et je suis tombé sur une occasion en or, il faut dire que neuf ce recueil coûte 45$. L'intégral tome 1 compte 4 histoires du détective comique: Libellule s'évade, Popaïne et vieux Tableaux, La voiture immergée et Les cargos du crépuscule. Maurice Thillieux a su apporter l'humour dans le récit policier avec un trio de personnages succulents. Gil Jourdain, l'inspecteur perspicace, héros parfait. Libellule, ex-prisonnier assistant qui enligne les jeux de mots douteux. De le voir se faire rire lui même est bien rigolo. Finalement, Crouton, le policier maladroit qui se prend tous les coups dans la poire. L'humour est plus classique pour ne pas dire burlesque, mais efficace, pas tordant, sympathique. Au dessin, c'est simple, le plus pur style Belge, parfait avec le mouvement, l'expression, presque Franquinien.
Donc, de bonnes aventures qui ont bien vieillies.
mardi 6 septembre 2011
Chronique BD du mercredi: Spirou dream Team
Mon cher ami PG Luneau en déjà parlé en bien et il m'a convaincu en personne d'acheter cette BD des plus loufoques.
Spirou Dream Team est un pastiche du monde de l'édition. Les auteurs Yann et Léturgie qui signe une de mes BD préférées, l'excellent et irrévérencieux Polstar, tire ici sur tout ce qui bouge. Qu'on rebaptise le cow-boy en Ducky Duck, le riche hériter en Wargo Lynch, nos petites Québécoises en Lombrics, ça prend un bonne dose d'auto-dérision.
Il y a longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant une bande dessinée. Je vous la conseille donc, d'autant plus si vous vous intéressé au joyeux et mouvant monde de l'édition.
Pour plein d'autres suggestions, visitez la BD du mercredi sur le blog de Mango!
Spirou Dream Team est un pastiche du monde de l'édition. Les auteurs Yann et Léturgie qui signe une de mes BD préférées, l'excellent et irrévérencieux Polstar, tire ici sur tout ce qui bouge. Qu'on rebaptise le cow-boy en Ducky Duck, le riche hériter en Wargo Lynch, nos petites Québécoises en Lombrics, ça prend un bonne dose d'auto-dérision.
J'apprécie aussi les tirs faits sur d'autres compétiteurs du monde de l'édition. Le patron de chez Soleil qui tente de faire feu de tout bois, devient proprio d'un bouiboui appelé la Paella Kabylle de chez Mourad. Les spécialistes de la sciences fiction et du fantastiques, qui sont malheureusement au bord de la faillite, se font renommer les Hémorroïde dissociés. Ajoutons à ça quelques jeux de mot du genre "nous sommes félins pour l'autres ma chérie" dit le lion à la tigresse, la sauce prend!
Le scénario joue également sur plusieurs plans afin de mieux mettre en place certains gags. Lorsqu'on veut faire entrer le Manga pour ne pas rater la vague, on va chercher un petit animal nippon, un vrai, dans les bureaux. Ce "Sakapis" à prononcer sous la même intonation que Pikachu est à se tordre de rire. Afin de crédibiliser une irruption dans le scénario (à l'intérieur de l'histoire! ouf on tombe dans le méta!) l'histoire est jouée feuilleton télé dans la BD.
Finalement, les dessins, très efficaces représentent des personnages bien typés. Frédérick Niffle en paon est très révélateur.
Finalement, les dessins, très efficaces représentent des personnages bien typés. Frédérick Niffle en paon est très révélateur.
Il y a longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant une bande dessinée. Je vous la conseille donc, d'autant plus si vous vous intéressé au joyeux et mouvant monde de l'édition.
Pour plein d'autres suggestions, visitez la BD du mercredi sur le blog de Mango!
dessins utiles
Quatre enfants le matin avant le boulot c'est un peu du sport! Voilà les pictos de routine que je leur ai faits pour qu'ils se rappellent ce qu'ils peuvent faire pour m'aider:
1-faire le lit
2- Ouvrir les rideaux
3- mettre son pyjama au lavage
4- S'habiller!
Je pense changer l'ordre, mais bon, le mesage est là. J'espère que vous aurez reconnu PETIT POILU l'excellente série préscolaire de la collection Puceron chez Dupuis.
1-faire le lit
2- Ouvrir les rideaux
3- mettre son pyjama au lavage
4- S'habiller!
Je pense changer l'ordre, mais bon, le mesage est là. J'espère que vous aurez reconnu PETIT POILU l'excellente série préscolaire de la collection Puceron chez Dupuis.
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