Hé oui, moi aussi je vous parle du dernier Magasin Général, enfant chéri de la presse. Je dois tout d’abord avouer que j’ai lu sans plaisir le tome 3 et 4. J’y retrouvais un des défaut récurant de l’ami Loisel qui est d’étirer la sauce. Le tome 5 me réconcilie avec la série où enfin, il se passe quelque chose et surtout on sent qu’il y a une direction de prise. Prendre son temps à tout de même ses bons côtés, Serge, Marie et les autres ont des personnalités bien définies et crédibles à souhait. Mon coup de cœur va cependant à François Lapierre qui colore de façon magistrale cet album. De la finesse, du soucis du détails, des ambiances, il est tout simplement incroyable. « Pi le ti-Jimmy yé pas pire itou! »
Bonne lecture toute génération confondue!
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Personnellement, il n'y a qu'avec le premier que la sauce m'a semblé s'étirer, mais en fait, c'était l'installation des personnages d'une grande fresque qui se préparait. N'empêche, n'aurait été de la réputation, je me serais dit, ce n'est pas pour moi. J'ai été encouragée à continuer et je mords maintenant dans cette histoire jusqu'à l'os. Les personnages sont maintenant mes amis, et quand mes amis me racontent lentement des anecdotes, je les trouve savoureuses parce que se sont mes amis qui les racontent.
RépondreSupprimerJ'ai remarqué que le dessin se raffine beaucoup. Au premier album, j'avais parfois de la difficulté à démêler la ligne, surtout que l'option du sombre, pour donner un air vieillot était nettement prise. Maintenant, le coloriste est comme un poisson dans l'eau, on voit qu'il est à l'aise et il va loin.
Fait rarissime de pouvoir se permettre un coloriste au Québec, alors aussi souligner son travail comme vous le faites. Ça fait drôle à dire mais les coloristes travaillent dans l'ombre !!