mardi 17 avril 2012

Chronique d’une virée au festival de la BD de Québec.

Je tiens tout d’abord à remercier Valérie qui m’a laissé partir sur un titre de roman de Fred Vargas malgré 2 enfants de malades sur 4 dans mon foyer. « Pars vite et reviens tard ! » Avant que je m'embarque pour 6 heures de route bien peinard.
J’ai donc passé officiellement la journée de vendredi 13 au salon et un peu de la matinée du 14
Arrivé assez tôt 8h45, j’ai pu avoir un numéro, le 5, pour obtenir une dédicace de Guarnido. À 18h30, le voyant dessiner son 4e Blacksad, je lui ai demandé la petite fille enlevée dans artic Nation, un bien joli dessin. Nous avons placoté du trio noir que le matou rencontre, le cheval devait être une panthère selon lui. Un type bien sympathique.
J’ai ensuite pris place dans la file de Yoann. Bien qu’ayant adoré La voleuse du père Fauteuil, je voulais faire dédicacer le plus récent Spirou. J’étais dans les derniers, je ne pouvais plus choisir mon personnage, il a donc tranché pour moi, j’hésitais entre le compte et le groom rouquin.
Je me suis dirigé vers les files côte à côté du duo Lapierre et Boutin-Gagné. Pendant que je faisais la file pour ces prodiges québécois, j’ai fait un petit tour du côté de Cromwell qui dédicaçait presque dans les toilettes. Il m’a parlé de l’histoire des peuples autochtones québécois. J’ai eu l’air d’un plouc, il en connaissait tellement plus que moi. Mais c’est un auteur bien sympathique, j’ai eu un joli dessin de Magua, le cruel indien du dernier de Mohicans.
Je retourne, à ma place dans la file des deux copains québécois. J’attends et je remarque que Poipoipanda/Jérôme D’aviau est seul à son kiosque. J’ai adoré le trop grand vide d’Alphonse Tabouret, je vais le voir. Nous discutons de la Gaspésie, de son encre qu’il fait lui même avec des marrons bouillis et du fait que peu de gens savent sa double identité, il a déjà été programmé pour deux séances dans le même festival ! Son dessin est sublime, il a pris son temps et a mis tous les personnages du livre un presque. Ma rencontre coup de cœur.
Je reviens dans la file des Québécois, j’ai perdu un tour pour Brogunn et deux pour Chroniques sauvages… J’attends. Patrick Boutin-Gagné m’a dédicacé le géant de son histoire, c’est la première fois qu’il le faisait. Il m’a expliqué avoir de la difficulté à faire des fins joyeuses. Son histoire est si sombre. Le scénariste, présent aussi, était ravi que j’aie été mystifié par le dénouement entre les faunes et les hommes.
François Lapierre avait dépassé son temps, mais il m’a pris tout de même bien souriant, généreux. Son comparse est venu discuter avec nous de la grève étudiante. Il m’a fait son indien avec un décor, belle dédicace.
Après une pause dîner je me suis en ligne pour les frères Jouvray. Nous avons bien rigolé, ils sont drôles et sympathiques. Ils nous raconté de bonnes anecdotes de festival. Leur dédicace que je vous montre ici est très élaborée. Il m’on dit que moi qui aimais Lincoln bourré, je serais servi dans le prochain tome…
J’ai écouté quelques conférences et entrevues bien intéressantes. Parfois haut niveau, parfois trop grand public. Mais ça fait toujours du bien de s’asseoir.
À travers tout ceci, j’ai rencontré Patrick Sobral qui ne quittait pas sa table, il est d’une générosité envers les jeunes, c’est admirable. Croisé aussi Iris et Zviane, deux filles attachantes qui écrivent l’ostie de chat, je connais plus Zviane, mais j’ai trouvé Iris plus sympathique.
J’ai manqué, un peu volontairement parce que je suis en vacances tout de même : Charlie Adlard de Walking Dead, Arthur dePins, Les auteurs des Nombrils qui estampillent au lieu de dédicacer, Lamontagne, Rodier, Labrosse et son joli Ab irato Rabagliatti.
J’aurai aimé voir Leif Tande et Philippe Girard.
Le lendemain, je suis venu flâné, je n’ai pas acheté chez les éditions Pow Wow même si j’avais prévu. Je me suis procuré l’intégrale d’Inner city blues que je chroniquerai bientôt. J’ai osé la bd de cul du grand Viviès, qui m’a outré. J’ai rencontré moult auteurs pour les enfants dont Alain M. Bergeron, Philippe Béha hyper allumé et le grand Géronimo Stilton qui voulait faire reprendre sa photo car il avait cligné des yeux…
Le point culminant de cette virée est les rencontres. Voir les amis, les vieux potes qu’on ne voit que dans les festivals. Parler de BD sans avoir l’air d’un oiseau rare, échanger sur des sujets pointus et prendre une bonne bouffe entre bonne gens. Tout ça pour des petits dessins…

4 commentaires:

  1. Bien que sommaire, ton billet ressemble à s'y méprendre à celui (ou ceux?) que je ferai. J'adore ta conclusion, qui souligne effectivement l'essentiel de ces séances de fou (car il faut être fou pour faire le pied de grue pendant 21 heures d'affilée!!) : les rencontres, les discussions, les amitiés, la passion...
    (P.S.: tu confonds les deux «La...» : Ab Irato (et Morea), c'est Labrosse, pas Lamontagne (qui, lui, fait les Druides et Aspic)!

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  2. J'Ai corrigé les deux LA effectivement confondant. J'Ai hâte de lire le tien!

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  3. Quel billet sympathique ! Et que de belles rencontres :)

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  4. Merci Kikine, c'est gentil d'être passée!

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merci de me laisser un commentaire, ça me motive à continuer.