Brian Azzarello est un auteur remarquable. Il écrit bien. On sent que chaque phrase a été ré-écrite plusieurs fois avant d’arriver à autant d’impact, autant d’évocation et de sens et de double sens. À maintes reprises je me suis dit que ce pavé narratif est si riche que je le voudrais sur un chandail ou une carte postale. Comme lorsqu’il dit : « je ne suis pas intéressé à faire descendre les mieux nantis, mais à élever ceux qui en ont moins. » Il y a une belle philosophie et un parallèle subtil entre superman et les gens qui nous entourent qui se donnent le titre de supérieur. Il est agréable aussi d’y retrouver Superman dans le rôle du méchant puisque nous lisons l’histoire selon le point de vue de Lex Luthor, rêveur, amoureux et victime. On pourrait reprocher à cet opus d’être un peu trop verbeux car les scènes de combat sont quasi- inexistantes.
Lee Bermejo dessine un trait hyper-réaliste. Son découpage est dans la ligné de la nouvelle générations des comics-book américains. J’aime ces illustrations pleines pleine pages, ces cases loupes pour souligner des évènements particuliers et ses superpositions d’images. Il ne fat pas omettre Dave Stewart son coloriste qui utilise des palettes de bleu pour les pages avec Lex Luthor et des oranges flammes pour les page avec Superman.
Leur titre vedette 100 bullets me fait de l’œil plus que jamais car ce duo est selon moi gage de succès.
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